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DOULEUR : ENTORSE LIGAMENTAIRE

Publié lundi le 27 novembre

DOULEUR : ENTORSE LIGAMENTAIRE

Une entorse à un ligament signifie qu’il a été endommagé ou déchiré lors d’un mouvement ou d’un contact. Les entorses de cheville et les entorses de genou sont les plus fréquentes, particulièrement dans les sports avec contacts et changements de direction. Plusieurs signes peuvent indiquer la présence d’entorses, signes qui sont classés selon trois catégories en fonction de la gravité de l’atteinte du ligament.

1er deg. : Une entorse de premier degré signifie que le ligament a été atteint légèrement, mais que sa stabilité n’est pas affectée. Ce type d’entorse est généralement caractérisé par une douleur lors des mouvements ayant provoqué l’entorse. Il n’y a pas de saignement sous-cutané et la présence d’enflure est variable.

2e deg. : Une entorse de deuxième degré signifie que ligament a été étiré et partiellement déchiré et, donc, que la stabilité du ligament est diminuée. En plus de la douleur au mouvement et au repos, la présence d’un saignement sous la peau et d’enflure importante est souvent associée à ce degré d’entorse, particulièrement à la cheville. Selon la sévérité de l’atteinte du ligament, une sensation d’instabilité peut être présente. Des traitements de physiothérapie sont nécessaires le plus tôt possible pour accélérer la guérison et prévenir une nouvelle entorse en rétablissant une biomécanique optimale du pied et de la cheville ainsi qu’en améliorant la force et le contrôle des mouvements.

3e deg. : Une entorse de troisième degré signifie une déchirure complète du ligament. L’articulation perd à ce moment une partie de sa stabilité et une chirurgie est nécessaire pour reconstruire le ligament. Les entorses de ce degré, si elles surviennent lors d’un impact important, sont souvent associées à d’autres lésions, comme une déchirure de ménisque ou une fracture aux structures avoisinantes, mais elles peuvent aussi être isolées.

La grande majorité des entorses peuvent être diagnostiquées et traitées en clinique par un physiothérapeute. Toutefois, les entorses sévères nécessitant une chirurgie doivent être diagnostiquées par imagerie médicale, avec une résonance magnétique ou une échographie.

Il est important de savoir qu’un ligament est peu en contact avec la circulation sanguine et est donc très limité dans sa réparation à la suite d’une lésion. Un ligament étiré ou partiellement déchiré se répare en partie, mais ne reprendra jamais sa stabilité antérieure. De plus, si une atteinte ligamentaire importante avec présence de saignement, de douleur et d’enflure n’est pas prise en charge rapidement, ceci affecte à long terme les récepteurs nerveux de votre articulation, diminuant ainsi votre contrôle sur celle-ci! Pour éviter les récidives, il est donc très important de pallier ces déficits en améliorant la force de vos muscles entourant l’articulation et en entrainant votre système nerveux à mieux gérer l’information provenant de votre articulation!

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