EN
1-833-474-9746
EN

Pyeongchang 2018 | les 7 atouts qui forment les meilleurs patineurs de vitesse

Publié mercredi le 07 février

Pyeongchang 2018 | les 7 atouts qui forment les meilleurs patineurs de vitesse

Jeux Olympiques | PyeongChang 2018
Une chronique signée Daphné Bilodeau, Physiothérapeute, Nxt Generation PHYSIO

Outre le fait d’être né dans un pays où les températures descendent sous zéro et d’avoir passé beaucoup de temps les lames aux pieds dès la jeune enfance, qu’est-ce que ça prend réellement pour être un top patineur de vitesse?

Dans ce blog, on vous nomme les 7 atouts qui forment les meilleurs patineurs olympiques, mais surtout on vous donne quelques trucs de physio pour que VOUS puissiez améliorer vos performances!

1. Un excellent équilibre statique et dynamique 
Il faut de bons muscles stabilisateurs afin de pouvoir garder son équilibre sur deux minces lames, et plus souvent une seule! Le sport demande une grande précision, particulièrement dans les virages, où le corps est en inclinaison à 70 degrés. À ce moment, le patineur doit croiser la ligne médiane avec son deuxième patin tout en étant en équilibre sur la partie extérieure d’une seule lame.

Nos trucs : Il s’agit de travailler les stabilisateurs abdominaux, tel que le muscle transverse, et les stabilisateurs de hanche, tel le moyen fessier. Comment faire? La planche est un très bon exercice. De plus, il est possible de varier l’exercice afin de le rendre plus difficile en étant plus instable. Pour ce qui est des stabilisateurs de hanche, il suffit de placer un élastique autour des genoux en faisant des squats ou encore en mimant un coup de patin.

2. Une bonne mobilité de hanche 
Afin d’adopter une posture aérodynamique, mais aussi d’avoir toute l’amplitude pour se propulser en poussant vers l’arrière et le côté.

Nos trucs : Les étirements et auto-massages avec foam roller et trigger ball restent nos meilleurs ailiers! Restez à l’affut, nous vous préparons une petite chronique à ce sujet!

3. Une grande puissance musculaire 
La puissance est le résultat de la force combinée à la vitesse. Celle-ci est grandement nécessaire pour obtenir une vitesse aussi élevée que 60km/h chez les pros et particulièrement pour la pratique du 500m. Le patinage de vitesse est en effet un des seuls sports où l’être humain est capable d’atteindre une très grande vitesse sans aide mécanique externe.

Nos trucs : Autrement que les départs en sprint, les sauts demandent de la puissance : du « jumping squat » ou « jumping lunge » jusqu’aux sauts latéraux en passant par les « box jumps ».

4. Une endurance musculaire non négligeable
Au-delà de la puissance musculaire de propulsion, le patineur doit être capable de se tenir en squat sur une seule jambe, même sur une seule lame, sur toute la durée de sa course. Il a aussi besoin de donner un grand nombre de coups de patin, surtout sur les distance au-delà de 1500m.

Nos trucs : L’endurance se travaille en effectuant plusieurs répétitions. Comme un sprint au patinage de vitesse peut durer entre 30 secondes et 20 minutes, il s’agit d’adapter le nombre de répétitions des exercices en fonction de la durée de la course pratiquée.

5. Une technique de haute précision
Des heures de pratique se retrouvent derrière la technique de départ, de coup de patin et surtout de croisement aux virages. Les athlètes passent effectivement beaucoup de temps afin de trouver la technique la plus efficace.

6. Une stratégie
Ce sport ne demande pas seulement des composantes physiques, mais aussi mentales. En effet, en course, en fonction de comment se déroule le départ, le patineur doit jouer d’une stratégie afin de se positionner où il le souhaite pour passer à la prochaine étape ou encore sur le podium.

7. De bons patins 
Maintenant il s’agit de s’approprier la bonne paire de patin spécialement conçue et moulée à son pied!

Où en trouver?
Les plus abordables se trouvent dans les boutiques Garneau. Les écoles de patinage de vitesse sont probablement les meilleurs endroits où trouver conseils.

Ces 7 éléments sont à la base de ce sport de fine pointe. L’entrainement Olympique se fait évidemment sur d’innombrables heures parce que « Pratice makes perfect » !

Quand est-ce qu’on commence? Prends tes patins, direction patinoire!

Daphné Bilodeau, pht
Nxt Generation PHYSIO

Nouvelle précédente

7 trucs pour contrôler l’asthme l’hiver

Nouvelle suivante

Pyeongchang 2018 | les blessures les plus fréquentes au patinage artistique

Suivez-nous:

Autres nouvelles

Les nouvelles semblables à celle-ci